dimanche 16 décembre 2012


HISTOIRE DE PERE NOEL !
 
Les fêtes approchent
Je reste sous le porche
Juste pour voir le Père Noël
Descendre du ciel !
Le temps d’une nuit
Il peut agrémenter ma vie 
Pour cela, je reste en retrait
Afin de copier
Sa façon de faire
Quand il va arriver sur terre.

 
Ne voulant pas faire la fête
Car je suis dans les oubliettes,
Je me console en épiant
Sans causer de désagrément
Ce vieux bonhomme
Grimper sur des toits de chaume
L’air radieux
Pour ne pas dire malicieux,
Il devance les désirs
Ravi  de faire plaisir
A tous les enfants
Avant de penser aux grands !

 
Magie d’un soir
Il travaille dans le noir
Toujours sans bruit
Chipant de temps en temps un biscuit !
Rêve insolent
Provoqué par cet indolent
Riant sous cape
Mais qui, d’un coup, s’échappe
Par une porte entrouverte
Car toujours en alerte
Laissant tomber son mouchoir
Au milieu du couloir !
Preuve de son passage
Mettant les jaloux en rage.
Il fait rêver les enfants
Qui, les yeux brillants,
Vont découvrir sous le sapin
Dès le lendemain matin
Tous les cadeaux demandés
Par lettre recommandée !
Il reviendra l’année prochaine
A toi de détacher tes chaînes
Si tu veux recevoir une récompense
Sans la moindre nuisance…
Lui seul pouvant te faire rêver
En te portant de l’intérêt
Te faisant oublier la sagesse
Dans une nuit d’ivresse 
En cette nuit de Noël
Qui te fait croire encore au Père Noël !

                                   10 décembre 2010
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Général Mac Arthur 1945

samedi 15 décembre 2012


LA NUIT DE NOEL

Dans cette nuit de Noël
Un petit roi est né
Une étoile veille
Les Rois Mages vont arriver !
C’est dans une étable
Entourée d’animaux
Que Marie admirable
Tout près d’un veau
A mis au monde Jésus.
Il ne le sait pas encore
Mais pour la vie, sa venue
Va changer notre décor
Pour l’instant, au milieu de la paille
Entouré de Joseph et Marie
Des poules qui piaillent
Il se prépare à devenir le Messie
Des cadeaux arrivent
Des paysans tout près
Des anges suivent
Au dessus de la voie lactée !
L’arrivée des Rois Mages
Chargés de présents
Et surtout de messages
Entourant bébé et ses parents
Nuit de Noël
Embellie par la venue
Du Prince Eternel
A croire tous ceux qui ont couru
Toute la nuit pour le fêter
Parfois exagérant un peu
Mais toi qui sais aimer
Tu joues le jeu !
Emerveillé par les yeux des enfants
Qui depuis des décennies
Essayent passionnément
D’imaginer ton lit
Te mettant dans une étable
Ou bien en plein air
D’une manière admirable
Pour ainsi fêter ta venue sur terre
Après, nous allons festoyer
Tout un tas de victuailles
Toujours pour honorer
Ta naissance sur la paille !
Se rabattant sur le père Noël
Pour fêter l’avènement
Puisqu’il descend du ciel
Mais ça, c’est un autre événement   !   
                  
           14 décembre 2012

                                                                                     

dimanche 11 mars 2012

AIMONS NOUS VIVANT

AIMONS NOUS VIVANT

Un chanteur a écrit :  Aimons- nous vivant !
Tout était dit,
Mais le dire en chantant
Devient un défi !

Pourtant cette phrase puissante
Faite de mots vrais
Sans être récurrente
Invite les gens à s’aimer.

Pour rester dans la vie
Il faut savoir aimer
Ce sentiment gratuit
Mais si difficile à donner.

Profiter de chaque instant
Ignorer les rancœurs
Prendre le temps au temps
En faisant parler son cœur !

Après, il est trop tard
Rien ne pourra remplacer
Cette  espèce de ringard
Que l’on vient d’enterrer !

Plus de regrets
Ou de, si j’avais su ?
A la vie, il faut donner
Sinon après,  tout est foutu !


Mais, quand le cœur est sec
Au point de se retourner
Un jour, tu feras avec
Les remords, vont te torturer !

Dommage pour ce temps perdu
A ressasser la haine
Le temps ne se rattrape plus
Tu resteras avec ta peine !

Aimons-nous vivant !
Aimons-nous chaque instant
Aimons ce que nous donne la vie
En préservant nos ressentis

Pour cela, aimons-nous vivant !

lundi 23 janvier 2012

L'AMERIQUE


Rêve de voyage
en traversant les mers
en se disant courage
va donc vers la lumière!
découvrir Amérique
souvenir d'enfance
le regard pathétique
devant toutes ces différences.
pays démesuré
mais oh! combien intéressant
me laissant porter
par l'intérêt de mes enfants.
moment inoubliable
faisant perler mes yeux
devenant insatiable
nous rendant heureux!
une imagination fertile
loin de la réalité
dans ma tête pétille
les panneaux éclairés
tel un zombi
je marche la bouche ouverte
au milieu de la nuit
devant tant de découvertes.
les pieds en compote
par des heures de marche
car eux nous portent
payant cash!
reprenant la route
toujours avec plaisir
n'ayant pas de doute 
pour mes souvenirs!
pays grandiose
d'où, il me faut partir
me sentant en symbiose
pour mieux le décrire,
souvenirs merveilleux
souvenirs marquants
reflet d'un sourire radieux
et un grand merci à mes enfants
c'est sur, je reviendrai
ne sachant pas le jour ou l'heure
un jour je m'inviterai
pour un nouveau choc au coeur!
9/08/2010

dimanche 8 janvier 2012

un hiver douloureux

Passer d'un climat très doux a une température négative m'a laissé quelque peu surprise, alors emmitouflée dans des vêtements appropriés, j'ai réussi a sortir de la maison, créant autour de moi des surprises. La peur de glisser et de tomber restant accrochée à ma fille comme une arapède, fou rire assuré nous laissant de très bons souvenirs. Un mois pour prendre de bonnes habitudes et voila le départ qui s'annonce, moments inoubliables pour une méditerranéenne.

Premier passage de vie

Rapatriée de l’Algérie en 1962 pour sauver sa vie, l’écrivaine Danielle Chailan nous raconte ce qu’elle a vécu pendant la guerre d’Algérie.


Le 7 juin 1962, la famille Chailan fut prévenue par un voisin aux alentours de 14 h qu’ils devraient tous quitter le pays avant la soirée. Il leur a dit : « Ce soir vous allez tous mourir ». Ce voisin qui était lui aussi Français avait une femme arabe qui recevait dans leur maison le FLN, groupe algérien en faveur de la libération du pays. Il a donc pu apprendre lors d’une réunion qu’ils avaient l’intention de tuer toute la famille. Pourquoi? Danielle Chailan répondra que ce sera simplement dans le but de « faire le ménage ». Ils sont donc partis avec à peine quelques francs en poche, laissant tout ce qui leur appartenait derrière eux, excepté les nombreux vêtements qu’ils avaient enfilés l’un par-dessus l’autre. Ils ont embarqué dans un petit fourgon surmonté d’une bâche et ont du faire bien attention à ne pas être visibles de l’extérieur. Ils firent le chemin à la pluie battante jusqu’à une base militaire où on leur fit prendre un avion militaire.



Colonisation

En 1830, la France commence à coloniser l’Algérie. Cette colonisation sera appelée la Conquête de l’Algérie. Les Français assècheront des terres et créeront d’immenses exploitations agricoles. Lorsque la France déclare le pays partie intégrante de la patrie en 1948, l’exportation de produits vers la France commence. Puis, ils ont aussi commencé à construire. Bref, les Français ont aidé le pays à se développer.

La famille Chailan avait elle aussi participé à ces changements. Le père du fiancé d’une des enfants a cultivé des terres et a amené l’irrigation automatique (grande technologie pour le pays).

Les militaires qui colonisaient le pays portaient de grosses bottes noires, les Arabes ont ainsi commencé, à les surnommer les « pieds-noirs ». Ce nom est par la suite demeuré pour nommer tous les Français vivant en Algérie.

La famille

Robert Chailan, le père de Danielle, était Tirailleur pour l’armée française. La famille vivait donc dans une cité militaire à Blida. Cependant, en 1961 son régiment s’est dissous il a donc pris sa retraite et la famille a dû déménager. Robert a par la suite fait partie de l’OAS (Organisation de l’armée secrète). Toute sa vie il s’est battu pour la France.

Danielle me dit s’être elle-même toujours considérée comme une Française. Le patriotisme était partie intégrante de leur famille. Ma mère, Véronique, me dit même que son grand-père aurait été fier de la France, peu importe la région où il se trouvait. Elle ajoute que lorsqu’il entendait la Marseillaise, hymne national de la France, il se levait. Robert était aussi fier de l’Algérie parce que le pays faisait partie de la France. Il parlait donc couramment l’arabe et a même été traducteur pour l’armée à quelques reprises.



Le retour

En embarquant dans l’avion, ils n’avaient aucune idée de leur destination. Ils sont finalement arrivés à Marseille où ils furent séparés. Ma grand-mère fut envoyée avec une de ses sœurs, son frère et sa propre grand-mère, Marie, à Aix-en-Provence. Ils ont été hébergés dans le château d’un Français qui était solidaire avec les pieds-noirs étant donné que des Arabes avaient tué son fils. Ils restèrent ainsi séparés pendant environ une quinzaine de jours.

Elle me raconte que ce fut une période très difficile, mais qu’ils se sont tous serré les coudes. L’important était d’être vivant et tous ensembles. Leur instinct de survie prenait le dessus. Cependant, ils ont tout de même dû laisser leur vie derrière eux pour en construire une nouvelle.

Selon elle, ceux pour qui ce fut le plus difficile sont ses deux parents et sa grand-mère Marie. Ils avaient vécu pendant toute leur vie dans ce pays et ont dû y laisser des frères, des sœurs, des enfants et même un époux dans le cas de Marie. Ils y avaient déjà construit une vie. Danielle m’explique que sa grand-mère a même voulu rester et y mourir. Cette dernière est malheureusement décédée l’année suivante à l’âge de 83 ans.

Lorsqu’ils se sont retrouvés, ils ont tout de suite commencé à se chercher un emploi et sont ont ainsi passés de l’école au travail sans concessions alors qu’elle n’avait que quinze ans.

Un an plus tard, elle s’est fiancée à Guy Croso, puis à l’âge de 18 ans elle s’est mariée et est tombée enceinte. En fin de compte, elle n’a pas eu la même adolescence que la plupart des jeunes filles de son âge.



La solidarité des Français…

Une question se posait à moi : « Est-ce que les Français étaient solidaires des pieds-noirs? ». Elle me répond sans hésitation qu’ils ne l’étaient absolument pas. Ma grand-mère m’explique entre autres que lorsqu’elle fut embauchée dans une maroquinerie elle s’est fait renvoyer pour la seule et unique raison qu’elle était pied-noir. Les propriétaires étaient pourtant satisfaits de son travail. Mais, lorsqu’ils lui ont demandé ses papiers et ont vu quel était son pays natal, ils n’ont pas hésité.

Elle me raconte que même le maire de la ville ne voulait pas les soutenir. Il a entre autres publié des documents déclarant que les pieds-noirs devraient être jetés à la mer.

Même après tant d’années les préjugés sont restés. Elle m’explique que dès que la mère de son deuxième mari avait l’occasion de la traiter de « sale race de pied-noir », elle le faisait.



Aujourd’hui

Danielle Chailan, 64 ans, vit aujourd’hui à Bandol dans le Sud de la France. Au cours des dernières années, elle a découvert une nouvelle passion, l’écriture. Elle dit réussir à exprimer ses émotions à travers ses poèmes. Elle a maintenant trois livres qui sont publiés et des milliers de poèmes en banque. Elle en a entre autres écrit un sur leur déportation le jour de l’anniversaire du départ qu’elle nomme « ADIEU MON PAYS! ». Elle y explique ses sentiments vécus et son amour pour l’Algérie[1].



Début des conflits

En Algérie il y avait toujours eu des extrémistes qui étaient contre les Français, mais il était possible de les contrôler. Cependant, la Russie et les États-Unis ont armé les Arabes révoltés étant donné que le pays était un endroit stratégique pour le pétrole et les bases militaires. Au début, il ne se produisait que des petites attaques. Elles commencèrent en 1955 dans les campagnes. Mais, plus le temps passait, plus les attentats étaient nombreux et se rapprochaient d’Alger, la capitale du pays et des villes environnantes. Danielle m’indique que grâce à la radio et aux journaux, les habitants avaient la possibilité de savoir où se trouvaient les combats et étaient donc au courant que ces derniers se rapprochaient.

Elle me dit avoir commencé à être effrayée quand des enfants Arabes de son école venaient lui dire « Je vais te couper la tête! ». Donc, ce n’était plus qu’une affaire de « grande personne ».



La violence des conflits

Danielle m’explique que de sa maison elle pouvait entendre du bruit et voir une lueur, entre autres d’explosions de bombes au napalm, qui, soit dit en passant, étaient très fréquemment utilisées pendant ce conflit. Ils voyaient arriver par hélicoptère des soldats blessés.

Je lui demande donc si elle a été touchée de près ou de loin par les violences. Elle me raconte donc qu’un soir elle devait aller avec ses sœurs à une danse. Mais, à la dernière minute, son père a décidé qu’il ne voulait pas qu’elles y aillent, sachant le danger qu’elles courraient. Car, lui-même faisait partie de l’OAS (Organisation de l’armée secrète). Au final, il a eu raison de prendre cette décision puisque l’endroit a explosé. Deux de leurs amis sont morts dans l’attentat.

À partir de janvier 1962, ils ne sont plus retournés à l’école étant donné que des enfants se faisaient enlever et qu’ils n’étaient jamais retrouvés. En fait, ils ne pouvaient même plus sortir de leur cour. Elle m’explique en toute sincérité que les personnes enlevées se faisaient égorger et vider de leur sang par les Arabes, afin de sauver leurs blessés. Il leur arrivait même de les violer, voir pire…

Pour débuter, elle m’explique que les Français avaient pour consigne de se cacher si les Arabes arrivaient. Puis, elle enchaîne en me disant que des amis de la famille vivant sur une ferme ont vu des Arabes arriver. Ils ont donc envoyé leur fille se cacher sous un bac de zinc, mais n’ont, eux, pas eu le temps de le faire. Lorsque la fillette, qui avait une douzaine d’années, est sortie de sa cachette, elle a vu que ces parents avaient été égorgés. Ma grand-mère me raconte qu’elle a vécu un très grand choc émotionnel et que par la suite, elle était toujours couverte de grosses plaques rouges qui la démangeaient.

Une des plus horribles histoires qu’elle m’a racontées est sans aucun doute celle d’un village dont elle a entendu parler. Le village en question fut la cible d’une des attaques de l’armée arabe qui avait décidé de se révolter. Ces derniers ont enlevé la vie à tous les êtres vivants. Ils n’ont laissé aucun survivant, même les animaux furent tués. Danielle me raconte, une fois de plus avec sincérité, qu’ils éventraient les femmes enceintes et allaient chercher les bébés pour les tuer. Ainsi, il n‘y avait réellement aucune vie qui était laissée de côté.



Aller retrouver Allah

Lorsque je lui demande si elle a eu un quelconque contact avec le FLN (Front de libération national) elle me raconte la fois où toute la famille est allée aux fiançailles de sa grande sœur Viviane. Elle me dit qu’à tous les cinq kilomètres, ils se faisaient arrêter par des barrages FLN qui fouillaient toutes les voitures. Elle les décrit comme des personnes d’une « rare violence ». Ils étaient tous très brusques et n’avaient pas peur de leur faire mal. Ils pointaient leurs armes sur tous les membres de la famille, même les enfants.

Lors d’une des nombreuses arrestations, un Arabe était tellement excité d’avoir arrêté des Français et de pouvoir les tuer qu’il a automatiquement armé son fusil. Robert, le père de ma grand-mère a tenté de lui parler en arabe. Mais, il n’écoutait pas. C’est la personne responsable de ce groupe qui l’a empêché de tous les tuer, mais elle ne sait quels facteurs auraient pu le motiver. Peut-être est-ce parce qu’il ne pensait pas nécessaire de tuer toute une famille quand il n’y avait qu’un seul révolutionnaire. Ou encore, parce que Robert leur a parlé en arabe. Il aurait donc compris qu’il était un Français qui s’était bien intégré à l’Algérie.

Ce qui m’a pourtant le plus surprise est l’excitation de l’Arabe face à la possibilité de pouvoir tuer des Français. Elle explique que pour la plupart, d’entre eux, tuer un blanc c’est une garantit d’aller voir Allah.


Bilan

Les Algériens ont obtenu l’indépendance le 5 juillet 1962. Cette liberté aura coûté la vie de centaines de milliers de personnes, Arabes et Européens confondus. Le recours à la torture, à l’égorgement, aux explosions et aux exécutions par guillotine, pendaison ou par fusillade était très fréquent pendant la guerre autant de la part des Algériens que des Français. Parmi les motifs d’exécutions de la part du FLN il y a « Nuisible et suspect », « Francophile », « Refuse de cotiser », « Instituteur suspect », « Fréquente les militaires », « Adultères », « Fou insultant Dieu », « Cherche le tueur de son père » ou encore « Erreur[2]»…

Les Français n’étaient pas pour autant meilleurs que les Algériens. Ils ont eux aussi commis plusieurs actes tout aussi horribles.



Son ressenti

Danielle me dit garder de la rancœur envers les Algériens pour ce qu’ils ont fait. Elle affirme que ce ne serait pas honnête de sa part de dire le contraire.

Néanmoins, lorsque je lui demande l’image qu’elle a en tête lorsqu’elle pense à l’Algérie, elle me dit se rappeler de très beaux souvenirs. Entre autres les pique-niques qu’ils faisaient en famille ou encore les journées passées à la plage. Selon elle, il est possible de mettre les mauvais souvenirs de côté pour ne garder que les bons.

Danielle dit qu’elle sera tout de même « déracinée à vie ».



[1] Le poème se trouve dans son premier livre Rien que des mots publié en 2009. On peut retrouver son intégralité dans le lien ci-contre http://jems-04.blogspot.com/p/adieu-mon-pays.html
[2] BOURDREL, Philippe, Le livre noir de la guerre d’Algérie : Français et Algériens 1945-1962, Éditions Plon, 2004, p. 175



Pour en savoir plus sur la politique actuelle de l'Algérie : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/01/31/007-monde_arabe_algerie.shtml

Pour en savoir plus sur les évènements produits pendant la guerre d'Algérie : http://www.alger26mars1962.fr/alger/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=96&Itemid=145